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  • Achille


Le vieux Priam, qui l'aperçoit, l'appelle en gémissant « Rentre dans la ville, mon fils chéri, afin que les Troyens et les Troyennes soient préservés du trépas. Prends pitié de ton malheureux père, qu'un seuil de la vieillesse, le puissant Jupiter, par un funeste destin, laisse dépérir en le rendant témoin des plus grands malheurs et en lui faisant voir ses fils égorgés, ses filles captives, ses demeures détruites, ses petits enfants écrasés contre la terre dans cet épouvantable carnage, et les épouses de ses fils entraînées par les mains cruelles des Achéens !... Moi, je serai peut-être le dernier de tous que les chiens dévoreront dans mon palais ; ces chiens qui gardaient mes demeures, et qui participaient à mes festins, s'abreuveront de mon sang, deviendront fous d'ivresse et se reposeront ensuite sous mes portiques ! Un jeune guerrier peut réster étendu après avoir été tué dans un sanglant combat, parce que son corps, quoique privé de la vie, est encore d'une grande beauté. Mais lorsque les chiens flétrissent la tête, la barbe blanchissante d'un vieillard expirant, ah ! c'est tout ce qu'il y a de plus déplorable pour les faibles humains !» (Iliade.)

Pour comprendre ces paroles lamentables, il faut se rappeler que, dans l'âge héroïque, l'inhumation était regardée comme le plus sacré des devoirs : ce qu'on redoutait le plus dans la mort, c'était l'idée d'être laissé sans sépulture, et de penser que les animaux pourraient venir dévorer le corps, sans qu'une main amie eût accompli les cérémonies d'usage.

Mort d'Hector - Hécube, l'épouse de Priam, implore aussi son fils et le supplie de se mettre à l'abri derrière les murs d'Ilion, mais rien ne peut fléchir Hector, qui attend Achille de pied ferme et veut se mesurer avec lui.
Les deux héros se trouvent bientôt en face l'un de l'autre : alors Hector eut comme un pressentiment du sort qui l'attendait, et, ne pouvant plus rentrer dans la ville dont les portes étaient fermées, il fit trois fois le tour des murailles pour éviter Achille qui le poursuivait.

Mais bientôt son ennemi le serre de trop près, et le combat est inévitable : ils se lancent mutuellement leurs javelots sans s'atteindre, puis fondent l'un sur l'autre avec leur épée. Hector tombe blessé mortellement, et Achille, posant le pied sur la poitrine de son ennemi, le dépouille de ses armes et l'accable d'outrages.
Dans sa fureur, il perce les pieds d'Hector, et passant de fortes courroies entre les chevilles et le talon, il attache le cadavre à son char et le traîne sous les murs de la ville.

Priam, qui du haut des murailles aperçoit le corps sanglant de son fils traîné dans la poussière, pousse des cris lamentables et toute la ville éclate en gémissements.
L'épouse d'Hector, Andromaque, était restée au fond de son palais où elle tissait de riches vêtements. Quand elle entendit des cris annonçant un malheur, elle se précipita sur les remparts et au spectacle qu'elle aperçut tomba sans connaissance au milieu de ses suivantes. Puis elle embrassa son petit enfant, et le serrant dans ses bras, elle laisse éclater ses sombres pressentiments.

" Hector, te voilà descendu dans les sombres demeures de Pluton, dans les profonds abîmes de la terre, et tu me laisses veuve au sein de nos foyers et dans un deuil éternel ! Tu ne peux plus être l'appui de ce fils encore enfant à qui nous avons si malheureusement donné le jour, et lui, ne pourra jamais te secourir !...
Pauvre enfant, s'il échappe ,à cette lamentable guerre, les peines et les chagrins s'attacheront à ses pas, et les étrangers s'empareront de son héritage. Le jour qui le rend orphelin le prive de tous ses amis. Il ne paraîtra plus que les yeux baissés et les joues baignées de larmes ; s'il aborde les anciens amis de son père, en arrêtant celui-ci par son manteau, celui-là par sa tunique, ils ne l'écouteront pas.

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Mise à jour effectuée le 03/09/2009