L'enfance des dieux


Les Monstres

La guerre de Troie






Les Dieux

Les Titans

Les Mythologies Grecques : Les Dieux

Les récits d'aventures

Les récits d'amour


Les familles Mythologiques

Le Peuple de l'herbe

Rechercher sur le site :

Les créatures surnaturelles

Les Contes Celtes


1 I 2 I 3 I
  • L'enfance des dieux

Le Chaos. - Avant les dieux, l'espace ne présentait qu'une masse confuse, où les principes de tous les êtres étaient confondus. « Le soleil, dit Ovide, ne prêtait point encore sa lumière au monde, la lune n'était point sujette à ses vicissitudes; la terre ne se trouvait point suspendue au milieu des airs où elle se soutient par son propre poids; la mer n'avait point de rivages; l'eau et l'air se trouvaient mêlés avec la terre. qui n'avait point de solidité; l'eau n'était pas fluide, l'air manquait de lumière et tout était confondu. Aucun corps n'avait la forme qu'il devait avoir et tous ensemble se faisaient obstacle les uns aux autres... Dieu plaça chaque corps dans le lieu qu'il devait occuper, et établit les lois qui devaient en former l'union. Le feu, qui est le plus léger des éléments, occupa la région la plus élevée, l'air prit au-dessous du feu la place qui convenait à sa légèreté; la terre, malgré sa pesanteur, trouva son équilibre et l'eau qui l'environne fut placée dans le lieu le plus bas. » (Ovide.)

Le Ciel et la Terre - Le Ciel (Ouranos) devint l'époux de la _Terre et de leur union naquirent les Titans, dont les principaux sont le Temps (Cronos, plus tard confondu avec Saturne), Océan, le père des fleuves, Atlas, personnification des montagnes, Japet, l'ancêtre du genre humain. Les Éclairs (Cyclopes) et les Tempêtes (Hécatonchires) également nés du Ciel, apparaissent un moment, puis disparaissent sans qu'on sache où ils sont passés.
C'est que le Ciel, quand il lui naît des enfants de cette espèce, les replonge aussitôt dans le sein de la Terre, leur mère. Celle-ci pourtant, irritée de ce procédé, engagea les Titans à se révolter contre leur père : le Temps (Cronos) se mit à leur tête, et, armé, d'une sorte de faucille que lui avait remise sa mère, il blessa grièvement son père et le réduisit à l'impuissance. Le sang qui de la plaie céleste tomba sur la terre, en fit sortir les Furies; celui qui tomba sur la mer fit naître Aphrodite (ou Vénus), personnification de l'Attrait.


Guerre des Titans - Les antiques prédictions devaient s'accomplir. Jupiter grandissait et ses membres prenaient de la vigueur. Trompé par les perfides conseils de la Terre, Saturne prit un breuvage qui l'obligea à rendre ceux de ses enfants qu'il avait avalés, et ceux-ci, une fois délivrés, prêtèrent naturellement leur appui à Jupiter. Les dieux fils de Saturne se postèrent sur le mont Olympe; les Titans occupèrent le mont Othrys, placé vis-à-vis. De ces positions ils commencèrent une guerre furieuse qui dura dix années entières, lutte sanglante où l'avantage flottait égal entre les deux partis. Les Olympiens tirèrent leur principale force du concours que leur apportèrent les Cyclopes (Eclairs) et les IIécatonchires (Tenipètes), que Jupiter avait retirés du gouffre où ils avaient été plongés. En souvenir de ce bienfait, les Cyclopes, ouvriers divins, d'une taille gigantesque, et qui n'ont qu'un oeil au milieu du front, remirent à Jupiter le tonnerre, qui était enfoui dans les flancs de la terre. Ils donnèrent aussi à Neptune le trident qui devint son attribut, et à Pluton un casque qui le rendait invisible.

Les Hécatonchires ne furent pas moins reconnaissants. Ils étaient trois frères, Briarée, Cottus et Gyès. Ces guerriers formidables avaient chacun cent bras qui s'élançaient de leurs épaules, et cinquante têtes, attachées à leur dos, s'étageaient sur leurs membres robustes. Ils portaient dans leurs mains des rochers, et en lançaient jusqu'à trois cents à la fois sur les Titans, ce qui les a fait regarder coin me des personnifications de la grêle et des vents. « It semblait, à entendre et à voir tant de bruit et de lumière, que la terre et le ciel se confondaient, car c'était l'énorme tumulte de la terre écrasée et du ciel se ruant sur elle; tel était le fracas de la mêlée des dieux. Et en même temps, les vents, s'ébranlaient et soulevaient la poussière, et le tonnerre et l'éclair, et la foudre ardente, armes du grand Zeus, et portaient le bruit et les clameurs au milieu des combattants; et dans le vacarme incessant de l'épouvantable mêlée, tous montraient la puissance (le leurs bras. » (Hésiode.)

Les Titans vaincus furent plongés dans le Tartare, lieu obscur et affreux, que les dieux ont en horreur. Un mortel en tombant n'en atteindrait pas le fond dans une année; à peine aurait-il passé l'entrée qu'il serait emporté de côté et d'autre par un mouvement impétueux et des secousses violentes.

Théogonie d'Hésiode

Haut de page
Retour Haut



Contact I Copyright I Sources I Police de caractères I Mes créations


Mise à jour effectuée le 03/09/2009