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« Toutes les fées, dit M. Leroux de Lincy, se rattachent à deux familles bien distinctes l'une de l'autre.
Les nymphes de l'île de Sein, principalement connues en France et en Angleterre, composent la première et aussi la plus ancienne, car on y retrouve le souvenir des mythologies antiques mêlé aux usages des Celtes et des Gaulois.
Viennent après les divinités scandinaves, qui complètent en les multipliant les traditions admises à ce sujet. »
Pomponius Mela nous apprend que « l'île de Sein est sur la côte des Osismiens ; ce qui la distingue particulièrement, c'est l'oracle d'une divinité gauloise.
Les prêtresses de ce dieu gardent une perpétuelle virginité; elles sont au nombre de neuf. Les Gaulois les nomment Cènes : ils croient qu'animées d'un génie particulier, elles peuvent par leurs vers, exciter des tempêtes et dans les airs et sur la mer, prendre la forme de toute espèce d'animaux, guérir les maladies les plus invétérées, prédire l'avenir ; elles n'exercent leur art que pour les navigateurs qui se mettent en mer dans le seul but de les consulter. »
« Telles sont, suivant M. Leroux de Lincy, les premières de toutes les fées que nous trouvons en France et dont le souvenir, conservé dans nos plus anciennes traditions populaires, s'est perpétué dans les chants de nos trouvères et dans nos romans de chevalerie; il se mêle aux croyances que le paganisme avait laissées parmi nous, et ces deux éléments confondus, multiplièrent à l'infini ces fantastiques créatures. L'île de Sein ne fut bientôt plus assez vaste pour les contenir ; elles se répandirent au milieu de nos forêts, habitèrent nos rochers et nos châteaux, puis bien loin, vers le Nord, au delà de la Grande-Bretagne, fut placé le royaume de féerie. Il se nommait Avalon. »

On trouvait à Avalon ces simples précieux qui guérissaient les larges blessures des chevaliers. C'est là que fut porté Arthur après le terrible combat de Cubelin : « Nous l'y avons déposé sur un lit d'or, dit le barde Taliessin dans la Vie de Merlin par Geoffroi de Monmouth ; Morgane après avoir longtemps considéré ses blessures, nous a promis de les guérir. Heureux de ce présage, nous lui avons laissé notre roi. »

C'est dans cette île aussi que Morgane mena son bien aimé Ogier le Danois pour prendre soin de son éducation.
C'est encore là que fut porté Renoart, l'un des héros de la chanson de gestes de Guillaume au court nez.Là étaient Auberon et Mallabron « une luyton de mer » dit le roman d'Ogier; et M. Maury pense que c'est dans cette île mystérieuse que fut conduit Lanval par la fée sa maîtresse.

Le nom d'Avalon vient d'Inis Afalon, île des pommes, en langue bretonne, et l'on a expliqué cette qualification par l'abondance des pommiers qui se rencontraient à Glastonbury. Suivant M. de Fréminville, Avalon serait la petite île d'Agalon, située non loin du célèbre château de Kerduel, et dont les chroniqueurs font le séjour favori du. roi Artur.

D'après l'Edda, « les fées qui sont d'une bonne origine sont bonnes et dispensent de bonnes destinées ; mais les hommes à qui il arrive du malheur doivent l'attribuer aux méchantes fées. »
On lit dans le roman de Lancelot du Lac : «Toutes les femmes sont appelées fées qui savent des enchantements et des charmes et qui connaissent le pouvoir de certaines paroles, la vertu des pierres et des herbes ; ce sont les fées qui donnent la richesse, la beauté et la jeunesse.»
Le fond des forêts et le bord des fontaines étaient le séjour favori des fées.
Les fées, dit M.A.Maury se rendaient visibles près de l'ancienne fontaine druidique de Baranton, dans la forêt de Brochéliande.
Ce fut également dans une forêt, celle de Colombiers en Poitou, près d'une fontaine appelée aujourd'hui par corruption la font de scié, que Mélusine apparut à Rainnondin. C'est aussi près d'une fontaine que Graelent vit la fée dont il tomba amoureux et avec laquelle il disparut pour ne plus jamais reparaître.

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Mise à jour effectuée le 03/09/2009