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Le cheval de bois - Les Grecs se trouvaient donc en possession de tout ce que les devins avaient demandé. Le sculpteur Epéos, guidé par les conseils de Minerve, construisit un. cheval de bois dans lequel on cacha des guerriers commandés par Ulysse. Ce cheval était consacré à Minerve, mais, pour qu'il fût agréable à la déesse, il fallait l'introduire dans la ville, ce qui ne se pouvait faire sans le consentement des Troyens. Beaucoup étaient d'avis de le laisser entrer, dans l'espoir de se rendre la déesse favorable, mais Cassandre s'y opposait.

Prédictions de Cassandre -
Cassandre, la plus belle des filles de Priam, avait été aimée d'Apollon, et le dieu, voulant lui être agréable, lui avait enseigné l'art de prédire l'avenir. Cassandre néanmoins ne voulut jamais s'unir à lui, et comme un dieu ne peut pas retirer ce qu'il a donné, Apollon décida que la prophétesse, bien que disant toujours la vérité, ne serait jamais crue des mortels. Aussi fut-ce vainement que parcourant la ville tout en larmes, Cassandre disait aux Troyens :
« Insensés, quel aveuglement veut vous faire introduire dans vos murs ce cheval, ouvrage de la perfidie ! Ne voyez-vous donc pas que vos ennemis sont cachés dans cette prodigieuse machine? » Mais les Troyens ne la croyaient pas, bien que Laocoon, prêtre d'Apollon, fût du même avis.

Laocoon.- Laocoon avait même lancé son javelot contre le cheval de bois, dans l'espoir d'en faire sortir les soldats qu'il soupçonnait d'y être cachés.
Mais un jour que Laocoon sacrifiait un taureau sur les autels de Neptune, deux serpents, venus de Ténédos, s'avancent vers le rivage. « Leur poitrine se dresse au milieu des flots, leurs crètes sanglantes dominent les ondes ; de leurs flancs ils rasent l'abîme et leur vaste croupe se recourbe en replis sinueux . Déjà ils ont atteint la plage ; leurs yeux ardents brillent, rouges de sang et de flamme ; leur langue, telle qu'un dard, s'agite dans leur gueule qu'ils lèchent en sifflant.
A cet aspect tout fuit épouvanté. D'un même élan, les deux monstres vont droit à Laocoon ; et d'abord ils saisissent ses deux enfants, enlacent leurs faibles corps, et par d'horribles morsures, déchirent leurs membres palpitants. Laocoon s'arme de ses traits et vole à leur secours. lls le saisissent à son tour, et l'étreignent de leurs longs replis ; déjà deux fois ils entourent le milieu de son corps, et deux fois, sur son cou, sur son dos, ils roulent les écailles, de leur croupe, et dépassent son front de leurs têtes et de leurs crêtes altières. Il veut, de ses mains, écarter ces noeuds terribles ; son sang et de noirs poisons souillent ses bandelettes ; et il jette vers les cieux d'horribles hurlements. Tel mugit un taureau, quand, sous le fer qui l'a frappé, il s'échappe de l'autel, et rejette de son cou la hache mal assurée. Cependant, les deux dragons s'enfuient en rampant vers les hauteurs du temple, entrent dans le sanctuaire de la redoutable Pallas et se cachent aux pieds de la déesse, sous l'orbite de son bouclier. Alors un nouvel effroi pénètre dans les coeurs frémissants. On dit que Laocoon a reçu la juste peine de son crime, pour avoir frappé le chêne sacré et lancé dans ses flancs un javelot impie. Le peuple alors demande à grands cris que le colosse soit conduit au temple de Minerve et que la protection de la déesse soit implorée par des prières. » (Virgile.)

Sinon d'Argos - Une ruse vint confirmer les Troyens dans leur idée d'introduire le cheval dans leurs murailles. Le Grec Sinon d'Argos s'était fait blesser à dessein par ses compatriotes et il avait le corps couvert de meurtrissures. Il alla tout ruisselant de sang se jeter aux pieds de Priam et, se plaignant de la manière dont les Grecs l'avaient traité, il lui demanda de venger son injure. Priam le combla de présents, et le questionna sur le cheval de bois.
Sinon répondit que les Grecs seraient perdus si le cheval entrait dans la ville. Dès lors, les Troyens, ne doutant plus de l'appui de la déesse, s'attelèrent eux-mêmes au cheval, qu'ils traînèrent dans la ville, précédés de joueurs de flûte, et au milieu des chants d'allégresse.

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Mise à jour effectuée le 03/09/2009