Tantale et Niobé


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  • Tantale

Tantale était roi de Lydie et fils du mont Imole.Il fut un jour visité par les dieux. Quand on a pour père une montagne, on peut se permettre de recevoir à sa table de pareils bêtes. Mais en sa qualité de prince barbare; Tantale s'imagina que des sacrifices humains seraient bien.vus par les Dieux de la Grèce. Il prit donc son fils Pélops, le coupa en morceaux, et le servit à ses hôtes olympiens.
Cérès qui avait grande faim en mangea une épaule, avant que Jupiter eût le temps de découvrir la chose. Les autres Olympiens n'y goûtèrent pas et Mercure fut chargé de mettre les membres de l'enfant dans une chaudière magique d'où Clotho le retira en parfaite santé. Seulement, comme il manquait l'épaule mangée par Cérès, Jupiter lui en remit une en ivoire.
Tantale fut cruellement puni du repas de cannibale qu'il avait servi aux immortels : consumé d'une soif brûlante, il était au milieu d'un lac dont l'eau roulait jusqu'à son menton et s'échappait chaque fois qu'il voulait en boire.
Également tourmenté par la faim, il était entouré de beaux arbres, d'où pendaient sur sa tête des fruits délicieux; mais toutes les fois qu'il levait les bras pour en cueillir, un vent jaloux les élevait jusqu'aux nues.

Amphion fut l'époux de Niobé, fille de tantale.Niobé si fière de ses nombreux enfants, avait osé railler la déesse Latone qui n'en avait eu que deux Elle prétendait recevoir les honneurs divins, en sorte que le culte de Latone était négligé. La déesse, irritée, ordonna à la prophétesse Manié, fille du devin Tirésias de réchauffer le zèle du peuple. Poussée par une inspiration divine, la prophétesse se met à parcourir les rues de Thèbes, en criant : « Femmes, thébaines, couronnez-vous de laurier, et offrez de l'encens à Latone et à ses deux enfants ; c'est la déesse elle-même qui vous l'ordonne par ma bouche. On obéit déjà toutes les femmes de la ville, portant des couronnes sur la tête, s'empressaient d'allumer en l'honneur de ces divinités, le feu sacré, et de joindre leurs voeux à la flamme qui s'élève sur leurs autels.
Cependant Niobé, épouse d'Amphion et reine de Thèbes, vêtue d'une robe phrygienne tout éclatante d'or, arrive suivie de son royal cortège. Elle s'arrête et se met en travers de la procession :
« Par quel aveuglement, dit-elle, préférez-vous des dieux prétendus à ceux que vous avez devant les yeux, et comment avez-vous la témérité d'offrir des sacrifices à Latone, pendant que vous n'avez point encore fait fumer d'encens sur mes autels?
Ignorez-vous que je suis l'épouse d'Amphion, qui a élevé vos murs aux sons de sa lyre; que je suis fille de Tantale, et que j'ai une des Pléiades pour mère ?
Le grand Atlas, qui soutient le ciel sur ses épaules, est mon aïeul, et Jupiter lui-même est à la fois mon aïeul et mon beau père. Les peuples de la Phrygie me rendent les honneurs qui me sont dus, et vous, vous me préférez cette Latone, errante et fugitive, que le Ciel, la Terre et l'Eau repoussent également, et qui se vante d'avoir mis au monde deux enfants, quand moi, je suis mère de quatorze enfants !
Elle ordonne alors d'interrompre la cérémonie, et chacun jette sa couronne de laurier pour obéir à la reine.
Latone chargea ses enfants de venger cet outrage. C'est Apollon et Diane qui causent les morts subites : quand on parle de quelqu'un qui a été frappé d'une mort foudroyante, et dont la cause est inconnue, on dit : Il a reçu une flèche d'Apollon.
Un jour que Niobé était entourée de ses quatorze enfants dont elle admirait la beauté, on entend dans l'air comme le sifflement d'une flèche et un de ses fils tombe mort sur le sable. Ses sept fils sont gisants à ses pieds, et le même sort atteint bientôt ses sept filles qui tombent frappées par Diane. La mort des quatorze enfants de Niobé est instantanée, leur père, leur mère, leurs nourrices et leurs pédagogues les voient tomber sans pouvoir leur être d'aucun secours.
Frappée de stupeur, la malheureuse Niobé devient immobile, ses cheveux ne sont plus agités par le vent ; une pâleur mortelle parait sur son visage; ses yeux sont fixes et sans mouvement, sa langue collée dans sa bouche; elle est changée en rocher. Pourtant elle sait encore pleurer, car les larmes qu'elle répand forment une fontaine qu'on voit couler d'un morceau de marbre. Amphion, son époux, se donna lui-même la mort.

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Mise à jour effectuée le 03/09/2009