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Thaumas. fils de la Terre, et son épouse Electra, fille de l'Océan et de Téthys, divinités mystérieuses de la mer, ont donné le jour à l'éclatante Iris, messagère de Junon, et aux Harpyes, monstres hideux qui effrayent et infectent le monde.
Elles étaient au nombre de trois : Célæno, l'Obscurité, Ællo, la Tempête, Ocythoé ou Ocypète, la Rapide au vol ou à la course.
Ces monstres au visage de vieille femme, au corps de vautour, au bec et aux ongles crochus, aux mamelles pendantes, causaient la famine partout où elles passaient, enlevaient les viandes sur les tables, et répandaient une odeur si infecte qu'on ne pouvait approcher de ce qu'ils laissaient. On avait beau les chasser, ils revenaient toujours ; Jupiter et Junon s'en servaient contre ceux qu'ils voulaient punir. Les Harpyes avaient établi leur demeure aux îles Strophades, dans la mer d'Ionie, sur la côte du Péloponèse.
La peinture et la sculpture personnifient les vices par des Harpyes ; par exemple, une Harpye sur des sacs d'argent désigne l'avarice.
Née, comme le lion de Némée, du géant Typhaon et de la terrible Échidna, l'hydre qui infestait les marais deLerne en Argolide, était pourvue de plusieurs tètes et quand on en coupait une, deux autres la remplaçaient aussitôt. Les uns lui en donnent sept, d'autres neuf, d'autres cinquante. Le venin de ce monstre était si subtil, qu'une flèche qui en était frottée donnait infailliblement la mort. Cette hydre ravageait les campagnes et les troupeaux.
Les montagnards thessaliens de l'époque pélasgique étaient déjà d'excellents cavaliers dans un temps où l'usage de monter à cheval était encore inconnu au reste de la Grèce. Ils furent regardés par leurs voisins épouvantés comme des monstres bizarres, et comme ils étaient adonnés au vin, les légendes mythologiques les rangèrent assez vite dans le cortège de Bacchus . Dans les temps primitifs. on a représenté les centaures comme des hommes, au dos desquels s'adapte la queue ou même le corps d'un cheval, mais en conservant les jambes d'un homme à la partie antérieure. La grande époque a substitué à ce type grossier, celui d'un cheval dong la poitrine et la tête sont remplacées par le haut du corps d'un homme. Les centaures ont les oreilles pointues comme les satyres, mais ce caractère n'est pas partagé par les centauresses, dont le haut du corps est souvent d'une beauté ravissante.