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Le Palladium.- Le Palladium était une antique idole de Minerve, à laquelle on attachait une très grande importance, parce qu'elle était tombée du: ciel. Diomède et Ulysse résolurent de s'en emparer et se rendirent au pied des murs de la ville. Quand ils furent arrivés, Diomède monta sur les épaules d'Ulysse ; qui ne montra pas dans cette occasion sa finesse ordinaire ; car Diomède, une fois parvenu sur le haut du rempart ; laisse là le pauvre Ulysse qui comptait que son camarade l'aiderait à monter. Diomède, étant entré dans la citadelle, trouva le Palladium et s'en empara. Mais quand il sortit de la ville, Ulysse, irrité de son procédé, affecta de marcher derrière lui et, tirant son épée ; allait transpercer son compagnon, lorsque Diomède, frappé de la lueur de l'épée, se retourna, arrêta le coup et obligea Ulysse à passer devant lui.

Pas plus que les autres chefs grecs, Diomède n'a trouvé le repos après son retour. Sa femme avait profité de son absence pour le tromper, et ne voulant plus rester dans son pays, il alla finir ses jours en Italie.

Les chevaux de Rhésus - Rhésus, roi de Thrace, était venu au secours de Priam avec une puissante armée. Mais son importance venait moins encore de ses soldats que des chevaux qui conduisaient son char ; car, une prédiction avait fait savoir aux Troyens que, si ces chevaux buvaient de l'eau du Xanthe, fleuve qui coule près de Troie, les Grecs ne pourraient jamais se rendre maîtres de la ville. Aussi ils accueillirent avec une joie démesurée l'arrivée de cet utile auxiliaire.
Les Grecs, en apprenant la venue de Rhésus, voulurent à tout prix s'emparer de ses chevaux ou tout au moins les empêcher de boire les eaux du Xanthe. Mais la grande difficulté était qu'ils ignoraient absolument dans quel endroit ils pouvaient être. Ulysse résolut donc de partir la nuit pour aller explorer le camp des Troyens. Mais ceux-ci, de, leur côté, se doutant d'une attaque prochaine, promirent une récompense magnifique à celui qui serait assez audacieux pour s'approcher du camp des Grecs et servir d'espion. Dolon se présenta et partit aussitôt.
Ulysse et Diomède, qui venaient de partir également, aperçurent Dolon, qui ne les avait pas encore vus, et concertèrent ensemble la conduite qu'ils devaient tenir.

« Ils s'écartent du chemin, dit Homère, et se cachent parmi les cadavres. L'imprudent Dolon les dépasse d'un pied rapide. Quand il est éloigné de toute la longueur d'un sillon tracé par des mules plus promptes que des boeufs à traîner la pesante charrue dans un champ, les deux guerriers courent sur lui. Dolon s'arrête en entendant leurs pas : il croit que, d'après un nouvel ordre d'Hector, ses compagnons viennent du camp des Troyens pour le rappeler. Mais lorsque Ulysse et Diomède ne sont pas plus éloignés de Dolon que la portée d'un trait, le Troyen les reconnaît pour deux ennemis, et soudain il prend la fuite, emporté par ses genoux agiles. Diomède et Ulysse se lancent à sa poursuite. Tels deux limiers à la dent meurtrière et exercés à la chasse poursuivent sans relâche, à travers les sentiers d'une forêt, soit un lièvre, soit un faon timide qui fuit devant eux en bêlant : tels Diomède et Ulysse coupent la retraite au Troyen et le poursuivent avec furie. »

Dolon est bientôt atteint et s'arrête en tremblant : il est pâle de frayeur et ses dents s'entrechoquent. Les deux héros le saisissent et commencent à l'interroger ; dans l'espoir d'avoir la vie sauve par ses révélations, le malheureux espion leur indique toutes les positions des Troyens et de leurs alliés, et notamment l'endroit exact où est la tente de Rhésus. Ensuite, il les supplie de lui laisser la vie, et leur offre une rançon. Mais Diomède, lançant sur lui des regards courroucés, s'écrie :

« Malgré tous les renseignements que tu viens de nous donner, ne pense pas échapper à la mort, puisque tu es tombé entre nos mains ! Si nous acceptions ta rançon et si nous te laissions libre, tu reviendrais encore surprendre nos secrets, ou bien tu nous combattrais ouvertement. Mais si, dompté par mon bras, tu perds la vie, tu ne seras plus funeste aux Argiens. » (Homère.)
A peine avait-il dit ces mots, que la tête de Dolon roulait dans la poussière.

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Mise à jour effectuée le 03/09/2009