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  • Les Elfes

A ce propos, M. Leroux de Lincy fait le récit suivant : « Deux enfants jouaient au bord d'une rivière qui coulait au pied de la maison de leur père. Un Nokke parut, et, s'étant assis sur les eaux, il commença un air sur sa harpe d'or.
Mais l'un des enfants lui dit : « A quoi ton chant peut-il te servir, bon Nokke; tu ne seras jamais sauvé.» A ces paroles, l'esprit fondit en larmes et de longs soupirs s'échappèrent de son sein. Les enfants revinrent chez eux et dirent cette aventure à leur père, qui était prêtre de la paroisse. Ce dernier blâma une telle conduite, et leur dit de retourner de suite au bord de l'eau et de consoler le Nokke en lui promettant miséricorde. Les enfants obéirent. Ils trouvèrent l'habitant des ondes assis à la même place et pleurant toujours : « Bon Nokke, lui ont-ils dit, ne pleure pas ; notre père assure que tu seras sauvé comme tous les autres. » Aussitôt le Nokke reprit sa harpe d'or et en joua délicieusement jusqu'à la fin du jour. »
« En Suède, dit M. Alf. Maury, les paysans vénèrent les tilleuls, comme ayant jadis été la demeure des Elfes. C'était sous un arbre gigantesque, le frêne Yggdrasill, auprès de la fontaine Urda, que les gnomes liés à ces esprits des airs avaient fixé leur demeure. »

« L'herbe des champs est sous la protection des Elfes; tant qu'elle n'a pas encore levé, qu'elle ne fait que germer sous terre, ce sont les Elfes noirs (Schwarsen Elfen) qui la protègent, qui veillent sur elle; puis a-t-elle élevé au-dessus du sol sa tige délicate, elle passe sous la garde des Elfes lumineux (Liait Elfen), des Elfes de lumière. »

On retrouve les Elfes dans les autres pays de l'Europe sous différents noms. En Allemagne ils jouent un rôle dans les Niebelungen et dans le Heldenbech.

« Les femmes des Elfes, dit M. Alf. Maury, sont regardées en Allemagne comme aussi habiles que nos fées à tourner le fuseau. Une foule de traditions rappellent ces mystérieuses ouvrières. Telle est la légende de la jeune fille de Scherven près de Cologne, qu'on voit la nuit filer un fil magique; telle est celle de dame Hollé, que la croyance populaire place dans la Hesse, sur le mont Meisner. Hollé distribue des fleurs, des fruits, des gâteaux de farine et répand la fertilité dans les champs qu'elle parcourt; elle excelle à filer; elle encourage les fileuses laborieuses et punit les paresseuses; elle préside à la naissance des enfants, se montre alors sous l'apparence d'une vieille femme aux vêtements blancs; parfois aussi elle est vindicative et cruelle. Elle se venge en enlevant les enfants et en les entraînant au fond des eaux. Pschipolonza, cette petite femme vieille, hideuse et ridée, qui effraie souvent les paysans des environs de Zittau, se montre au bord des chemins dans les bois, vêtue de blanc et occupée à filer. Dans la Livonie, on croit aux Swektas jumpvau'as, jeunes filles qu'on aperçoit la nuit filant mystérieusement.

En Angleterre, les Elfes se partagent en deux classes : ceux qui habitent les montagnes, les forêts, les cavernes, et qu'on appelle rural elves, et les Gobelins (Hobgobelins) qui ont coutume de vivre parmi les Elfes. Mais c'est en Irlande surtout qu'on se rappelle les Elfes. Ils s'y divisent en plusieurs familles distinctes par le nom, le pouvoir ou les actions qu'on leur attribue : ainsi on connaît les Shepo, les Clurieaune, les Banshee, les Phooca, ou Pouke, les Sullahan ou Dullahan, etc.
Une Shepo, qui signifie littéralement une fée de maison, est le nom qu'on donne aux esprits qui vivent en commun, et que le peuple suppose avoir des châteaux et des habitations ; au contraire on nomme Cluricaune ceux qui vivent seuls et se cachent dans les lieux retirés. Les Banahee sont des fées qui, suivant la tradition, s'attachent certaines familles et que l'on entend pousser des gémissements quand un malheur doit frapper celles qu'elles ont adoptées. Quant au Phooea, au Dullahon, c'est le nom qu'on donne au diable, aussi appelé Fir Durriz.

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Mise à jour effectuée le 03/09/2009