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« Suivant la croyance populaire de l'Irlande, les Elfes célèbrent deux grandes fêtes dans l'année; l'une est au commencement du printemps, quand le soleil approche du solstice d'été; alors le héros O'Donoghue, qui jadis régna sur la terre, monte dans les cieux sur un cheval blanc comme le lait, entouré du cortège brillant des Elfes. Heureux celui qui l'aperçoit lorsqu'il s'élève des profondeurs du lac de Killarney.
Cette rencontre lui porte bonheur. A Noël, les esprits souterrains célèbrent une fête nocturne avec une joie sauvage et qui inspire la frayeur. Les esprits des forêts courent dans les clairières, revêtus d'habillements verts; l'oreille distingue alors le trépignement des chevaux, le mugissement des boeufs sauvages. Lorsque le peuple entend ce vacarme, il dit que c'est le guerrier, les chasseurs furieux, das wuthende Meer, die wnthenden ,Idger. Dans l'île de Moen, on appelle ce bruit le Gronjette; en Suède on le nomme la chasse d'Odin. »
« Les feux folets changés en lutins par nos paysans, ont gardé quelques rapports avec les Elfes norvégiens. En Bretag
ne, sous le nom de Gourils, Gories ou Crions, les Elfes se sont réfugiés dans les monuments de Karnac, près de Quiberon. Là, comme on sait, dans. une plaine vaste, aride, où pas un arbre, pas une plante ne croît, sont debout environ douze à quinze cents pierres, dont les plus hautes peuvent avoir dix-huit à vingt pieds. Interrogez les Bretons sur ces pierres, ils vous diront : C'est un vieux camp de César ; ces pierres furent une armée ; elles ont été apportées là par des Gourils, race de petits hommes hauts d'un pied, mais forts comme des géants; chaque nuit ils forment une ronde immense autour de ces pierres ; prenez garde ! ô vous qui voyagez à cette heure aux environs de Karnac, prenez garde! les Gourils vous saisiront, vous forceront à tourner, tourner longtemps jusqu'au premier point du jour, alors ils disparaîtront; et vous... vous serez mort ! »
Enfin, suivant M. Maury : « Les femmes des Elfes et des nains rappellent par leur beauté et la blancheur de leurs vètements les fées françaises. Mais comme chez celles-ci, cette beauté est souvent trompeuse. Ces yeux charmants, ces traits délicats se changent au grand jour en des yeux caves, des joues décharnées; cette blonde et soyeuse chevelure fait place à un front nu que garnissent à peine quelques cheveux blancs. »