Les Nymphes suite....................


Les Monstres

La guerre de Troie






Les Dieux

Les Titans

Les Mythologies Grecques : Les Récits d'Amour

Les récits d'aventures

Les récits d'amour


Les familles Mythologiques

Le Peuple de l'herbe

Rechercher sur le site :

Les créatures surnaturelles

Les Contes Celtes


Hylas entraîné sous les eaux -
Les nymphes entraînent quelquefois dans leurs eaux les mortels assez imprudents pour les approcher de trop près.
Le jeune et bel Hylas, favori d'Hercule, avait acccompagné le héros dans l'expédition des Argonautes. Tandis que farinée est arrêtée sur le rivage, cet enfant, chargé d'une urne d'airain, va chercher l'eau qui doit rafraîchir hercule.
Il découvre au pied de la. colline une source où croissent en abondance les plantes odoriférantes.. Au fond de l'eau se jouaient des nymphes folâtres, au regard doux comme le printemps. « Déjà, dit Théocrite, Hylas avait approché l'urne aux vastes contours ; déjà, penché sur les bords de la source, il la plongeait dans l'eau frémissante, quand, brûlant pour lui d'un amour violent,. trois nymphes le saisissent et l'entraînent au fond des ondes, dont sa chute ternit un instant la limpidité. Les nymphes consolaient par de douces paroles le jeune enfant qui fondait en larmes.
Mais Hercule, troublé par l'absence d'Hylas, court à sa recherche. Trois fois, d'une voix forte, il appela Hylas, trois fois Hylas répondit, mais sa voix n'arrivait qu'à peine à travers les ondes, et quoique près elle. paraissait lointaine. »

Byblis changée en fontaine - Quoique leur pouvoir ne soit pas fort étendu, les nymphes ont pu associer à leur divinité une simple mortelle. Byblis avait conçu pour Caunus une passion funeste, et Caunus, que des liens de parenté empêchaient de s'unir à elle, voyant le mal sans remède, quitta le pays pour aller bâtir une ville dans une autre contrée.
Byblis, en proie au plus violent désespoir quand elle vit Caunus parti, déchira ses habits, s'arracha les cheveux, se meurtrit le sein ; puis, abandonnant sa patrie et ses dieux pénates qui lui étaient devenus odieux, elle se mit à chercher par toute la terre celui qui l'avait. quittée.
Elle parcourut tout en larmes la Carie, la Lycie, les rives du Xanthé et le pays des Lélèges. Fatiguée enfin de tant de courses, sans avoir aucune nouvelle, après avoir traversé tant de campagnes et de forêts, elle s'arrêta couchée sur quelques feuilles ; triste et les cheveux épars, elle gardait un morne et profond silence.

Les nymphes de la contrée n'oubiaient rien pour la secourir et mettaient tout en usagé pour la guérir de sa fatale passion. Sourde à leurs remontrances, et sans répondre à des soins si obligeants, Byblis demeurait obstinément couchée sur l'herbe, qu'elle arrosait de ses larmes. Enfin les Naïades, ne trouvant d'autre remède à apporter aux malheurs de Byblis, la changèrent en une source intarissable. Comme on voit la glace se fondre peu à peu aux premières chaleurs du printemps, ainsi Byblis fondit en larmes et devint elle-même une fontaine qui a depuis porté son nom et dont la source est sous un chêne de la vallée où elle coule. (Ovide.)

Haut de page
Retour Haut



Contact I Copyright I Sources I Police de caractères I Mes créations


Mise à jour effectuée le 03/09/2009