Oedipe suite ............


Les Monstres

La guerre de Troie






Les Dieux

Les Titans

Les Mythologies Grecques : Les Familles Mythologiques

Les récits d'aventures

Les récits d'amour


Les familles Mythologiques

Le Peuple de l'herbe

Rechercher sur le site :

Les créatures surnaturelles

Les Contes Celtes


Les malheurs d'Oedipe - Oedipe devint ainsi roi de Thèbes, et, suivant ce qui avait été prédit, il épousa la veuve du roi Laïus, sans savoir qu'elle était sa mère. D'effroyables, calamités vinrent aussitôt fondre sur la ville de Thèbes ; le peuple en foule se porta vers le palais d'Oedipe, ne doutant pas que celui qui avait su le délivrer du Sphinx, pourrait encore apporter quelque remède à ses maux. Ce fut le grand prêtre qui parla au nom de tous.
« Oedipe, dit-il, souverain de mon pays, tu vois quelle foule se presse autour des autels devant ton palais, des enfants qui peuvent à peine se soutenir, des prêtres appesantis par la vieillesse, et moi, pontife de Jupiter, ef l'élite de la jeunesse; le reste du peuple, portant des branches d'olivier, se répand sur les places publiques, devant les deux temples de Pallas, près de l'autel prophétique d'Apollon.
Car Thèbes, trop longtemps battue par l'orage, ne peut plus soulever sa tête de la mer de sang où elle est plongée ; la mort atteint les germes des fruits dans les entrailles de la terre ; la mort frappe les troupeaux et fait périr l'enfant dans le sein de sa mère ; une divinité ennemie, la peste dévorante, ravage la ville et dépeuple la race de Cadmus, le noir Pluton s'enrichit de nos pleurs et de nos gémissements. C'est toi qui, en paraissant dans la ville de Cadmus, l'as affranchie du tribut qu'elle payait au Sphinx cruel, et avec l'aide des dieux tu devins notre libérateur.
Aujourd'hui encore, Oedipe, nous venons en suppliants te conjurer de trouver quelque remède à nos maux, soit qu'un Dieu t'éclaire de ses oracles, ou un homme de ses avis. Viens, ô le meilleur des mortels, relever cette ville abattue ; veille sur nous, car c'est toi aujourd'hui que cette cité appelle son sauveur, pour tes services passés. » (Sophocle.)

Pour connaître la cause des maux qui affligeaient la ville,Oedipe envoya à Delphes consulter l'oracle. « Le fléau, répond le dieu, ne cessera pas, tant que les Thébains n'aient chassé de leur territoire le meurtrier de Laïus. Aussitôt Oedipe ordonne qu'on fasse partout des perquisitions pour découvrir le coupable,et, s'indignant à l'idée qu'un seul homme est cause des malheurs de tout un peuple, il lance contre lui des imprécations : « Cet homme, quel qu'il soit, je défends à tout habitant de cette contrée où jë règne, de le recevoir, de lui adresser la parole, de l'admettre aux prières et aux sacrifices divins, de lui présenter l'eau lustrale; que tous le repoussent de leurs maisons comme le fléau de la patrie : ainsi me l'a ordonné l'oracle du dieu qu'on adore à Delphes.
En agissant ainsi, j''obéis au dieu, et je venge le roi qui n'est plus. Je maudis l'auteur caché du crime, soit qu'il l'ait commis seul, ou qu'il ait eu des complices ; que, proscrit partout, il traîne misérablement sa vie. Et s'il est admis dans mon.palais, à mon foyer, et de mon consentement, je me voue moi-même aux imprécations que je lançais tout à l'heure contre les coupables. » (Sophocle.)
Cependant, comme on ne trouvait aucun indice pour découvrir le coupable, et que le fléau prenait des proportions effrayantes, Oedipe envoya chercher le devin Tirésias.
Le devin refuse d'abord de répondre, mais le roi le menace, et commence à soupçonner, la vérité. Le malheureux Oedipe, retiré dans son palais, fait appeler le berger qui l'avait exposé autrefois,. et finit par connaître sa situation.
Le peuple attendait en foule à la porte du palais, ne sachant rien de ce qui s'y passait.
Cependant on entend, une rumeur, et le bruit se répand qu'un affreux malheur est arrivé, et que la reine vient de mourir. Un messager, ressort bientôt et apporte la fatale nouvelle. « Jocaste est morte ! s'écrie-t-il. Elle-même s'est tuée de ses propres mains.

Agitée d'une sombre fureur, dès qu'elle eut franchi le seuil du palais, elle courut à la chambre nuptiale, arrachant sa chevelure de ses deux mains ; une fois entrée, elle ferme violemment les portes en dedans, évoque l'ombre de Laïus ; lui rappelant le souvenir de ce fils oublié, de la main duquel il devait périr lui-même.
Je ne vis pas ensuite comment elle a péri ; car Oedipe se précipita à grands cris, ce, qui nous empêcha de voir la mort de Jocaste ; mais nos regards se tournent vers lui, qui errait ça et là.

Haut de page
Retour Haut



Contact I Copyright I Sources I Police de caractères I Mes créations


Mise à jour effectuée le 03/09/2009