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Oreste et Iphigénie - La querelle des dieux de l'Olympe et des Érinnyes, filles de la Nuit, au sujet du crime d'Oreste, se termina par un compromis.
Une solennelle expiation était nécessaire et Oreste dut entreprendre un périlleux voyage pour aller en Tauride chercher une antique image de Diane.
Les.habitants de cette contrée sacrifiaient les voyageurs. qui abordaient sur leurs côtes, et Oreste en arrivant fut pris avec Pylade et amené dans le lieu où ils devaient être égorgés.
La prêtresse de Diane. était Iphigénie, la soeur d'Oreste, qui avait été transportée en Tauride par la déesse, quand, devant être elle-même sacrifiée au moment du départ de l'armée grecque pour Troie, une biche avait été substituée à la victime par la volonté des dieux. Iphigénie reconnut donc son frère dans l'un des étrangers qu'on amenait.

Un combat de générosité s'engagea alors entre les deux amis le sacrifice d'un seul était exigé, et chacun des deux voulait mourir à la place de l'autre.
Dès qu' Iphigénie put avoir avec son frère un moment d'entretien, elle lui demanda quelle fatalité avait pu le pousser sur cette côte inhospitalière.
Oreste lui apprit alors la fin tragique de leur père, la vengeance qu'il en avait tirée par ordre d'Apollon, les poursuites des Furies et le jugement qui avait été prononcé sur la colline de Mars.

«Quand je fus arrivé et que je comparus au tribunal, dit-il, je me plaçai sur un des sièges et la plus vieille des Furies prit l'autre; Apollon, écoutant et répondant à l'accusation de parricide, me sauva par son témoignage. Pallas compta les suffrages recueillis de ses propres mains, ils se trouvèrent égaux des deux côtés, et je sortis absous de cette accusation capitale. Celles des Furies qui acquiescèrent à ma sentence résolurent d'avoir un temple près du lieu même où l'on avait recueilli les suffrages ; mais celles qui ne se soumirent pas au jugement me poursuivirent sans relâche, jusqu'à ce que, étendu à la porte de son temple sans prendre de nourriture, je jurai de me donner la mort en ce lieu même, si Apollon,qui m'avait perdu, ne devenait mon sauveur.
Aussitôt, faisant entendre sa voix par le trépied d'or, Apollon m'ordonna de venir en cette contrée, pour enlever la statue descendue du ciel et la déposer sur le sol d'Athènes. Telle est la voie de salut que le dieu m'a ouverte ; aide-moi à y marcher ; si en effet je puis m'emparer de la statue de la déesse, délivré alors de mes fureurs, je t'embarquerai sur mon navire aux rames agiles, et je te ramènerai à Mycènes.
Ainsi, ô ma soeur, ô tête chérie, sauve la maison paternelle, sauve ton frère ; car je suis perdu sans ressource, et avec moi toute la race de Pélops, si nous n'enlevons la statue céleste de la déesse. » (Euripide.)

Cependant Iphigénie, étant parvenue à délivrer son frère, enlève l'idole de complicité avec lui. Ils se rendent alors en Grèce, et abordent à Brauron, où la fille d'Agamemnon fonde un temple en l'honneur de la déesse dont elle est prêtresse et propage son culte dans le Péloponèse, en lui ôtant ce qu'il avait de barbare dans la Tauride.

« Il n'est pas possible, disait la prêtresse, que l'épouse de Jupiter, Latone, ait enfanté une divinité si cruellement stupide... Les habitants de ce pays, habitués à verser le sang humain, ont rejeté sur leurs dieux leurs moeurs inhumaines, car je ne saurais croire qu'aucune divinité puisse faire le mal. » (Euripide.)

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Mise à jour effectuée le 03/09/2009