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  • La Conquête de la Toison d'or


Le roi des Bébryces.- Ils se dirigèrent alors du côté de la Bithynie, où habitaient les Bébryces; leur roi Amycus était fils de Neptune et de la nymphe.Mélia.
C'était le plus féroce et le plus orgueilleux des mortels.
Par une loi barbare, il obligeait les étrangers à se battre au pugilat contre lui, et avait déjà fait périr ainsi plusieurs de ses voisins. Quand il aperçut le vaisseau des Argonautes, il arriva sur le rivage, et, sans leur demander qui ils étaient, il leur cria insolemment : « Vagabonds, écoutez ce qu'il faut que vous sachiez. De tous ceux qui abordent chez les Bébryces, aucuns ne s'en retourne sans avoir auparavant essayé ses bras contre les miens; choisissez donc le plus habile d'entre vous au combat du ceste, afin qu'il se mesure à l'instant avec moi. Telle est la loi que j'ai établie;. si vous refusez de vous y soumettré; la force saurait bien vous y contraindre. »

Ce discours remplit d'indignation les Argonautes. Pollux, plus vivement offensé du défi qu'aucun autre, s'empressa de l'accepter et répondit ainsi : «Arrête, qui que tu sois, et cesse de parler de violence. Nous obéirons volontiers à ta loi; tu vois ton adversaire et je suis prêt à combattre. » Amycus, étonné de sa hardiesse, le :regarde en roulant ses yeux farouches, comme un lion environné par les chasseurs fixe ses yeux ardents sur celui qui lui a porté le, premier coup.

Les serviteurs du roi jettent devant les combattants des cestes d'une force et d'une dureté à toute épreuve : « Prends sans tirer au sort, dit fièrement Amycus, et choisis ceux que tu voudras, afin qu'après le combat tu n'aies aucun, reproche à me faire; arme tes mains, et bientôt tu pourras. dire si je sais porter un gantelet de cuir et faire couler le sang des joues de mes adversaires. » Pollux ne répondit qu'en souriant et ramassa les cestes qui étaient à ses pieds. ,

Les deux combattants se font attacher les gantelets et s'avancent l'un contre l'autre en tenant leurs mains pesantes élevées contre leurs visages.
Le roi des Bébryces fond sur son adversaire comme un flot impétueux Semblable à un pilote habile qui détourne adroitement son vaisseau pour éviter la vague qui se précipite et menace de le submerger; Pollux, par un mouvement léger, se dérobe aux coups d'Amycus qui le poursuit sans relâche. Ensuite, ayant bien examiné les forces de son adversaire et connaissant sa manière de combattre, il tient ferme à son tour, déploie ses bras nerveux et cherche les endroits qu'Amycùs sait le moins garantir. Comme on voit des ouvriers assembler à grands coups les pièces d'un navire et faire retentir. l'air du bruit de leurs marteaux, ainsi les deux combattants se frappent avec furie les joues et les mâchoires et font sans cesse résonner leurs dents sous la pesanteur de leurs poings.
La fatigue épuise enfin leurs forces, ils se.séparent, et tout hors d'haleine essuient la sueur qui coule à grands flots de leurs fronts.

Bientôt ils courent de nouveau l'un sur l'autre : Amycus, se dressant sur la pointe des pieds, comme un homme prêt à assommer une victime, lève avec fureur un bras redoutable. Pollux penche la tête, évite adroitement le coup qui ne fait qu'effleurer son épaule, et, s'avançant aussitôt sur son adversaire, le frappe de toutes ses forces au-dessus de l'oreille. L'air retentit au loin, les os sont fracassés. Amycus, vaincu par l'excès de la douleur,. tombe sur ses genoux et rend le dernier soupir. Tandis que les Argonautes poussent dès cris de joie, les Bébryces, irrités de la mort de leur roi, s'avancent vers Pollux, en levant leurs massues et brandissant leurs lances; ses compagnons se précipitent à l'instant devant lui et lui font un rempart de leurs épées. Un. combat furieux s'engage et se termine à l'avantage des Argonautes : les Bébryces prennent la fuite et vont porter la nouvelle de la mort du roi dans le fond de leur pays. (Apollynius.)

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Mise à jour effectuée le 03/09/2009