• Hercule

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Mais se sentant écrasé sous son poids, comme sous celui d'une montagne, il se métamorphosa en serpent, et chercha à enlacer Hercule dans ses replis.
Hercule lui dit alors d'un ton dédaigneux : « Dompter des serpents ! c'était un exploit de mon enfance ! » Le serpent se transforma en taureau :. Hercule le saisit alors avec une telle force qu'il lui arracha une cornai et Achélotis, cédant à la douleur, laissa la place à son rival et disparut sous les eaux.
Suivant certaines traditions, la corne d'Achélotis serait devenue la corne d'abondance, que d'autres font venir de la chèvre. Amalthée.

Enlèvement de Déjanire - Hercule victorieux voulut emmener Déjanire, mais il se trouva arrêté devant un fleuve que la pluie et. la fonte des neiges avaient démesurément grossi. Le centaure Nessus proposa obligeamment à Déjanire de la faire passer ; Hercule, ne se doutant point de ses projets, y consentit.
A peine le fleuve était-il passé,: Hercule, qui était resté de : l'autre côté,entend un cri : le centaure se sauvait en emportant son fardeau. Le héros furieux tua le ravisseur.

Le bûcher d'Hercule - Nessus, se voyant sur le point de rendre le dernier soupir, songea à la vengeance. Il prit sa, tunique ensanglantée et la donna à Déjanire, comme un talisman pour se faire aimer de son mari.Déjanire était jalouse d'lole, qu'Hercule avait sans doute enlevée, Se croyant délaissée par son époux, Déjanire se souvint du présent de Nessus, et voulut user du talisman. Elle remit donc à Lychas, héraut d'Hercule, la tunique du centaure, en le chargeant de la porter à son maître; mais à peine le malheureux Hercule fut-il revêtu de cette tunique dont il ne connaissait pas la.puissance, qu'il sentit un venin horrible pénétrer son corps et fit retentir le mont Oeta de ses cris et de ses gémissements.
Il fit tous ses efforts pour ôter ce vêtement empoisonné, mais il ne put l'arracher qu'en enlevant en même temps la peau, à laquelle il s'était tellement collé qu'en le déchirant il emportait la chair. Le feu qui lui dévorait les entrailles faisait pétiller ses muscles et fondre la moelle de ses os.
Fou de rage et de douleur, poussant d'horribles hurlements, courant sur la montagne, comme un tigre furieux qui porte dans ses flancs le trait dont il est blessé, il rencontre Lychas, le malheureux messager qui avait apporté la tunique, et, le saisissant par un membre, il le lance dans les airs, où le corps de la victime s'en va en pirouettant jusque d'ans la mer.
Le héros, ne pouvant plus supporter ses souffrances, voulut en finir avec une vie qui n'était pour lui qu'une épouvantable douleur. Il arrache les arbres du mont Oeta, dont il fait un immense bûcher, place dessus la peau du lion de Némée, et, s'y étant couché lui-même; il remet à son ami Philoctète, son arc et ses flèches, qui devaient être si fatals à Troie, et lui ordonne d'allumer le bûcher. Les flammes, montant en tourbillons, l'environnent ,bientôt de toutes parts ; mais quand tout ce qu'il avait de mortel fut consumé, Jupiter l'enleva au ciel et le plaça au rang des dieux